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Fère en Tardenois (époques XIIIe et XVIe siècles), gothique renaissance :
05/03/2005 21:36
La baronnie de Fère en Tardenois fut donnée en 1528 par François 1er à Anne de Montmorency à l’occasion de son mariage. On y trouvait, à l’extrémité d’un éperon barré, une haute motte tronconique, couronnée d’un château , première forteresse connue sans donjon et de plan polygonal, construit par Robert de Dreux et de Braine à partir de 1206.
Dès 1529, le nouveau propriétaire y entreprend des travaux importants qui enveloppèrent les structures médiévales ; en face, sur le plateau, fut aménagée la basse-cour, bordée de nouveaux bâtiments de communs et d’une entrée rythmée par 3 pavillons.
Vers 1555, l’architecte du connétable Jean Bullant eut l’idée de créer un édifice original ; jeter un pont au-dessus du ravin séparant la basse-cour du château. Ce pont, surmonté d’un bâtiment oblong à deux galeries superposées, fut terminé avant 1560. Le pont de Fère, aux arches immenses est traité avec une monumentalité romaine ; la clef de l’arche centrale culmine à 17 mètres. Deux galeries, longues de 60 mètres, larges seulement de 3 mètres étaient superposées sur ces arches.
Le château de Fère, souvent visité par la cour de France, resta aux mains des Montmorency, passé ensuite aux Condé, aux Conti, puis à la famille d’Orléans qui le feront démolir en 1779. Les aménagements du XVIe siècle ont presque totalement disparu, laissant surgir les ruines du château médiéval. Mais le pont galerie, découronné de ses superstructures a heureusement subsisté.
A deux reprises, au début du XIIIe siècle et au milieu du XVIe, Fère en Tardenois sert de modèle à des modes architecturales marquantes. Depuis plus de 10 ans, Fère en Tardenois reçoit les soins attentifs du département de l’Aisne, propriétaire du site, qui a entrepris de consolider l’ensemble des ruines et de restaurer la galerie renaissance. Le château est ouvert à la visite toute l’année.
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Les édifices religieux
05/03/2005 21:39
La basilique domine la ville et la vallée de la Somme sur laquelle elle veille depuis plus de 7 siècles. Sa construction a commencé à la fin du XIIe siècle et dura près de 3 siècles. Lieu placé sous protection royale, et de renommée internationale par son pèlerinage voué à Saint Quentin Martyr, le monument offre un rare exemple de l’évolution de l’art gothique du nord de la France du XIIIe au XVe siècle, chœur rayonnant, double transept, labyrinthe, arbre de Jessée, vitraux.
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Les édifices religieux
05/03/2005 21:41
Etablie vers 1076 sur une colline dominant la ville, l’abbaye augustinienne de Saint Jean des Vignes a conservé la grande façade de son abbatiale, édifiée de 1230 à 1520. Le cloître gothique, fin XIIIe début XIVe, dont il reste les galeries Ouest et Sud formait un carré de 30 mètres de côté.
Un grand réfectoire XIIIe longe la galerie Ouest du cloître, en s’appuyant contre la tour Sud de la façade de l’église. De l’ancienne abbaye, il subsiste encore des éléments de la cuisine et du chauffoir et un immense cellier situé sous le réfectoire.
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Les édifices religieux
05/03/2005 21:43
Cet ensemble monastique est l’un des mieux préservés du Nord de la France. Construite par les Bénédictins, on y retrouve trois grandes périodes de construction (XIIe pour le Chœur et le Transept, XVIIe pour la nef et début du XVIIIe pour le cloître et les bâtiments clostraux)
Six peintures murales ornent l’aile Nord du cloître ; elles relatent la vie de Saint Benoît et datent du XVIe siècle.
Les orgues réalisées par Boizard en 1714 témoignent de la facture française à son apogée.
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Les édifices religieux
05/03/2005 21:48
L’église de Glennes, élevée en pierre calcaire de la vallée de l’Aisne, date du troisième quart du XIIe siècle et comprend une nef à cinq travées, flanquée de bas-côtés terminés par des niches d’autels, un transept et une abside semi circulaire dans l’axe du Chœur.
A l’extrême fin du XIIe siècle, l’église est complétée par la construction d’un massif occidental de 3 travées voûtées d’ogives. Cette partie de l’édifice est surmontées d’une salle haute, largement éclairée par 12 baies ouvertes sur ses quatre côtés. Cette vaste salle, dont la destination échappe, est probablement en rapport avec le chapitre de la cathédrale de Laon, dont relevait l’église de Glennes.
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